3.4. : De l’orient a l’occident : passage à l’impossible qui
exige son lieu : Bascho, chora ,… l’ Ouvert.
Dr. ado Huygens - Conférence donnée en mars 2002 au congrès de
la sociéte belge d’hypnose.
“ La
voie du thé n’est pas simplement un art mais bien plutôt une façon de vivre.
Traiter sans respect des objets inanimés, et se décharger sur eux de sa
mauvaise humeur, constitue une grave offense. Un réunion de thé est “ Fais un
délicieux bol de thé ; dispose le charbon de bois de façon à chauffer l’eau, arrange
les fleurs comme elles sont dans les champs; en été, évoque la fraîcheur, en
hiver, la chaleur ; devance en chaque chose le temps ; prépare-toi à la pluie ;
aie pour tes invités tous les égards possibles.” L’idéal de beauté auquel tend
le thé s’exprime pleinement dans le Chabana, la fleur d’une réunion de thé. Le
chabana doit essayer de faire ressortir toute la vie qui est en chaque fleur :
la beauté unique que toute fleur possède naturellement, la vie singulièrement
éphémère que la nature accorde aux fleurs telles qu’elles sont dans les champs.
Cette beauté cachée en toute fleur, on peut l’exprimer par une seule. Le but de
la pratique du thé est d’apporter le calme...la calligraphie portée sur le
rouleau découle de l’esprit de la personne qui l’a composé comme de l’esprit de
celle qui l’a transcrite. Les objets d’art de la cérémonie sont comme un miroir
dans lequel se reflète l’âme de l’hôte. Que l’on pratique le thé ou la
méditation dans un endroit ou dans un autre est sans importance ; si cet endroit
est paisible vous y rencontrerez votre être propre. Confondant apparence et
réalité, nous préoccupant de ce que nous rencontrons sur notre route, nous
oublions de nous préparer à notre destinée, et nous perdons notre vie, notre
humanité et notre cœur en chemin. Fûryû
suggère que notre esprit doit couler à travers la vie, comme le vent coule à
travers toute la nature. Le fûryû ne met en relief que ce qui est
absolument nécessaire à l’équilibre et à l’harmonie. C’est en ayant présent à
l’esprit les montagnes, les cours d’eau, les fleurs et le cycle des saisons, et
en étant fidèle à l’esprit du fûryû, que nous faisons un bol de thé.”[1]
Ainsi
s’exprime Soshitsu Sen, maître de thé,
quinzième descendant du grand maître fondateur, Rikyu sen.
Si
tout comme le précise Maldiney,
« une civilisation ou une culture se définit par un ordre spirituel qui
s'intériorise à la nature et se montre en elle comme un ordre du monde »[2], la
cérémonie du thé fait partie intégrante de la civilisation Japonaise comme
instant lieu-sacré, -« un lieu considéré comme endroit du monde, possédant
ses aîtres propres, »[3] comme
instant créateur. En quelques mots
qui dessinent un paysage bien étrange, nous voilà emportés dans une réalité aux
allures de fiction.
« De l’orient à l’occident, Etats de conscience, Thérapie », un thème audacieux et très vaste qui sous-tend trois foyers qui mériteraient, chacun, toute une journée d’étude.
« De
l’orient à l’occident » implique un passage dont il est nécessaire de
préciser la teneur. De quel passage pourrait-il s’agir ? Il est en un
fondamental dont parle Takeuchi.
" L'idée de l'Être
représente la clef de voûte de la pensée occidentale. En effet, non seulement
la philosophie et la théologie mais aussi toute la tradition de la civilisation
occidentale gravite autour de cette pensée centrale. Tout est différent dans la
pensée orientale et dans le bouddhisme. La notion centrale qui génère
tant les religions, les intuitions, les croyances orientales que leur
pensée est l'idée du "Rien".[4]
Cette notion du Rien ne
correspond pas à celle que nous avons en occident le plus souvent identifiée
soit à
1. l'idée d'une
négation de l'être : il n'y a pas de
table
2. un prédicat
négatif : A n'est pas B
3. un concept
abstrait ou à une idée
4. une conjecture,
à quelque chose de virtuel , " je peux l'imaginer mort ou non existant
5. une absence de
conscience : sommeil profond, dans la mort, dans le coma…
C'est déjà une des raisons pour
laquelle ce passage est à ce point difficile . La deuxième : l’orient ne
peut s’approcher d’une manière gnosique, intellectuelle. La pensée orientale
doit se vivre, s'éprouver, se cheminer. Elle s'apparente toujours à une voie, à
une méditation et non pas simplement à un raisonnement, à une logique.
Chacun d’entre nous a déjà
éprouvé la sensation du rien nihiliste, celle qui nous terrasse, émousse notre
élan vital, nous rapproche de la mort. Plus rares, beaucoup plus rares sont
ceux qui entre en présence du
Rien-absolu, du Vide. Tel est
l’objectif fondamental de toute « Voie » dont la première est le Tao
dont l’équivalent japonais est « Dô » que nous retrouvons dans Judô,
la voie de la souplesse, Chadô, la voie du thé, Shendô, la voie de la
calligraphie.
Je ne sais si ceux qui ont
choisi le thème ont délibérément choisi « de l’orient à
l’occident ». Quant à moi, dans la mesure où nous sommes des occidentaux,
je préférerai penser le passage inverse, « de l’occident à
l’orient ». Celui-ci me semble plus intéressant dans la mesure où il peut
répondre à notre propre démarche.
Pourquoi ce passage ? Pourquoi l’occidental s’intéresse-t-il à la
pensée, à la culture orientale ? Le champ de la psychothérapie en général,
de l’hypnothérapie, en particulier, s’en voit-il enrichi ?
Le regard de toutes sciences
positivistes – telles celles qui se sont développées en Europe – s’avère quelques fois pétrifiant, voire
nihilisant. Il important de saisir, Husserl nous le rappelle, combien « la différence entre
l’appréhension intellectuelle et l’appréhension sensible est
essentielle ».[5]
L’homme se construit non seulement à partir d’objets concrets, thématisables,
réels, face auquel il peut se présenter pour les « intuitionner »
sensiblement mais aussi par sa capacité d’intuitionner l’invisible, ce qui
se perçoit au delà ou en deçà de nos sens. Il se démarque de tous les autres
« étants » par sa faculté de croire, sa possibilité d’appréhender
l’essence, de la ressentir comme vérité apodictique et de fonder toute son
existence sur cette « fiction ». Fiction qui est, poursuit Husserl,
« la source où s’alimente la connaissance des vérités éternelles. »[6]
« Mais si la fiction est la voie d’accès à l’eidos, cela ne signifie pas
nullement que l’eidos ne soit qu’une fiction… L’essence est un objet non
empirique mais n’en a pas moins une « existence idéale qui tranche
radicalement avec l’inexistence. On retrouve là l’idée directrice de la notion
d’« intuition catégoriale ».[7]
Ces fictions s’élaborent en
fonction de nos cultures, de nos horizons de compréhension, de nos religions,
de notre manière d’être-au-monde, elles s’élaborent fondamentalement à partir
de notre manière de vivre notre corps car fondement même de l'apparaître
? S’interroger sur la relation organico-spirituelle du corps de nos patients
est très enrichissant. Le premier phénomène qu’il faut laisser apparaître
jusqu’à ce qu’il se signifie est cette dimension ontico-ontologique du corps.
C’est à partir de notre appréhension
corporelle que nous formulons nos fictions.
Les fictions-vérités-croyances
que proposent l’Europe finissent, sinon pas lasser, du moins par laisser un
goût amer tantôt d’inefficacité, tantôt de rigidité ou de superficialité.
L’Europe, depuis Descartes, a clivé toutes choses à partir du modèle corps-
esprit. Je ne reviendrai pas sur ses nombreuses dérives.
Souvent insatisfaits, nous finissons par nous laisser surprendre.
Le modèle oriental, malgré son étrangéité, développe une attitude beaucoup plus
intégrée, holistique, même si elle nous
paraît quelques fois puérile.
L’orient ne nourrit pas la
conscience comme l’occident, ne construit pas ses fictions sur les mêmes
assises tout comme Takeuchi nous l’a précisé. « La conscience est toujours
conscience de quelque chose. »[8] Quelle est ce « quelque chose »
fondamental ? La conscience de soi, celle de l'entrelacs du monde et notre
propre être-au-monde, de notre manière de nous frayer un chemin dans le monde.
"La perception effective
se produit quand il y a contact entre un organe sensoriel et une conscience…La
conscience mentale ordinaire ne peut percevoir directement les consciences des
sens matériels, ni les objets qui leur apparaissent…Notre conscience mentale
que nous appelons "pensée" ou notre "esprit pensant" est
donc incapable de séparer les images mentales des perceptions simples et nues réelles…
Cette conscience mentale qui a pour objet ce genre de mélange d'images mentales
et de consciences perceptuelles s'appelle un type de cognition conceptuelle, tandis qu'une conscience perceptuelle nue à
laquelle ne se mêle aucune image mentale s'appelle un type de cognition perceptuelle…L'ignorance est
définie comme une compréhension erronée de la nature des phénomènes…Une image
mentale est un complexe d'images, d'idées, d'a priori, de croyances et
d'émotions interconnectés en un seul motif qui fait l'effet d'une image…Puisque
la conscience mentale de la cognition conceptuelle n'a pas la capacité de
séparer la conception de la perception, on dit qu'elle se trompe sur le mode
d'apparition de l'objet aussi bien que sur le mode d'existence de
l'objet..."[9]
Ce texte qui provient d’Orient
ne résonne-t-il pas étrangement avec celui de Husserl qui provient d’Occident? "L'arbre pur et
simple, la chose dans la nature, ne s'identifie nullement à ce perçu d'arbre
comme tel qui, en tant que sens de la perception, appartient à la perception et
en est inséparable. L'arbre pur et simple peut flamber, se résoudre en ses
éléments chimiques, etc. Mais le sens - le sens de cette perception, lequel
appartient nécessairement à son essence - ne peut pas brûler, il n'a pas
d'éléments chimiques, pas de force, pas de propriétés naturelles… La réduction
phénoménologique peut acquérir l'utile fonction méthodologique de fixer le sens
noématique, en le distinguant strictement de l'objet pur et simple, et d'y
reconnaître un facteur qui appartient de façon inséparable à l'essence
psychologique du vécu intentionnel - ce vécu étant désormais conçu comme
réalité naturelle."[10]
Ces deux pensées nous
sensibilisent au danger de la perception, de croire qu'il y a équivalence entre
"la chose réale " et "la
chose perçue". Noème et Cognition conceptuelle nous rappellent, nous
permettent de prendre conscience que l'objet perçu est traversé par notre
histoire avant d'être identifié, d'être nommé, d'être reconnu. La méditation,
pour les orientaux, la réduction eidétique pour les phénoménologues, deux
méthodes qui nous conduisent vers l'essence, vers l'eidos du
« perçu ».
La phénoménologie n'est une
science de la conscience que pour autant qu'elle tienne compte de toute sa
profondeur, profondeur sous-tendant et abritant l'immanifesté, l'invisible, le
caché. C'est alors et alors seulement que prend sens la phénoménologie en tant
qu'elle s'évertue inlassablement à "la mise à jour de
l'immanifeste...chevillé inexorablement au manifeste."[11]
L’orient s’est intéressé au lieu où s'origine la conscience elle-même. Nishida a beaucoup approfondi ce lieu - Basho. : “ Dans la connaissance du lieu (basho), c’est le lieu (basho) qui se connaît, s’aperçoit lui-même au fil d’une clarification du jeu de miroir entre tous les éléments ou moments qui sont en relation et qui se voient dans le reflet qu’ils se renvoient l’un à l’autre. Basho s’éveille à soi, il connaît l’éveil à soi et s’y voit. Il voit notamment que le moi substantiel en lui s’est abîmé et n’est plus rien, s’est vidé de sa substance pour révéler sa nature de pure vacuité ou néant absolu. Ce lieu du néant au fond de soi est le site où la conscience, en-deçà du cogito constructiviste et représentant, peut rejoindre la chose dans sa talité, la vérité des choses et du monde. C’est le site de l’intuition active. S’exercer à être le lieu où la chose et le monde se conscientisent. Basho est l’interprète ou l’expression ou encore le reflet du monde. ”[12]
Ce lieu où s'origine
« l'étant » serait donc bien
le Rien? La question est difficile et d’aucuns savent combien celle-ci
me taraude. Je ne pourrais en une demi-heure aborder les notions de Rien, de
Vide, de Néant d’une manière satisfaisante. Ce n’est donc pas mon propos, pas
plus de vous initier à la culture orientale mais plutôt de vous sensibiliser à
l’écart qu’il vous faut dépasser si vous désirez l’approcher.
Je vous propose de conjuguer
l’Orient, un état de conscience et la thérapie en abordant la notion de
« Jikaku ».
« Le
concept de Jikaku chez Nishida, absolument distinct d’une conscience de Soi
comme conscience objectale, est l’acte de retrouver le Soi subjectif et
agissant…Quand le Soi rencontre le monde ou autrui, c’est dans l’acte de la
rencontre qu’il se voit, sans qu’il y ait un « Soi Vu ».La différence
ontologique de l’étant (ce qui est) et du « il y a » (l’être ou c’est
çà), la différence entre le Soi qui voit et le voir (entre ce qui apparaît et
l’apparaître) est la différence entre le monde comme objet de connaissance ou
le soi comme sujet de la conscience d’une part et d’autre part l’acte qui fonde
cette constitution. »[13] Ce qui
intéresse le thérapeute, ce n’est pas cette entité « soi » objectivée
et constituée dans la conscience comme objet de l’intention mais le « Soi
agissant ». Le soi en tant fruit d’une cognition conceptuelle ne sert que
l’intellectuel. Quant à l’absolument autre – le Soi –, il n’est pas donnée à
l’humain à sa naissance. « Nous pensons que seule la relation
intersubjective et intra-agissante avec un autre actuel peut le mettre en jeu
comme moment structurel du soi. C’est seulement à travers la relation agissante
avec autrui que le soi devient soi comme « identité dans la
différence » ».[14]
C’est
pourquoi, un moment de partage du catégorial avec un patient est à ce point
important. Il s’agit d’un véritable dialogue dans son sens le plus fondamental,
celui de l’Être, celui du Vide « L’ouverture à soi du thérapeute à
lui-même peut provoquer dans la relation thérapeutique celle du patient »[15]
Ne
s’agit-il pas de la rencontre avec « l’absolument autre
nishidien » ? Ne serait-il pas « cet originaire, ce fondement
qui ne peut être copié et doit être recherché dans un dehors absolu, dans un
lieu absolument autre au-delà des distinctions relatives entre l’être et le
non-être ?…Il est impossible de le représenter ou de le reconnaître de
façon objective, mais étant donné qu’il supporte chacun de nos actes pratiques
dirigés vers le monde et autrui, et qu’il peut être vécu dans le Jikaku du soi
agissant, il ne peut être considéré purement et simplement comme néant ou
non-existant. Il est plutôt ce quelque chose dont la puissance permet les actes
humains physiques et psychiques, ce quelque chose du fond de la vie qui ne se
situe pas au niveau de l’existence de l’organisme du vivant, mais au niveau de
la Vie qui se prolonge spatialement et temporellement en réagissant tous les
vivants de génération en génération. Ce métasymbolique est insaississable par
une reconnaissance objective ou verbale, car celle-ci ne traite que de ce qui
« a forme », de ce qui est visible ». On ne peut négliger
le « sans forme » et l’ « invisible » lorsqu’on
s’occupe de schizophrènes dont le fondement même de l’être-au-monde est
ébranlé. »[16]
Pouvoir
côtoyer mon patient dans son atelier,
découvrir ses toiles et soudain, au sein même de cette co-présence,
partager avec lui ce moment de grâce où un coin de monde s’éclaire, où une de
ses toiles ouvre l’espace de la rencontre, où tout mon être est traversé par
l’Être de cette toile qui me rappelle qu’il y va en cet Être (de la toile) de mon
être le plus propre, n'est-ce pas un véritable événement thérapeutique tout en
échappant à tout setting thérapeutique. Ce moment ne peut être prémédité,
cadré. Il est avènement.
Un
détour par une pensée orientale était-il nécessaire pour nous approcher de la
vérité, pour répondre à nos questions existentiales ?
A
chacun sa réponse, à chacun sa métaphore, à chacun sa fiction car n’est-il pas
fondamental de comprendre que « la « vérité » ne peut exister
qu’à travers la fiction, »[17] cette
fiction propre à chacun d’entre nous, singulière, celle que nous aurons
construite, tissée à partir de celle des autres, celle que nous dénouons ou qui
se dénoue à chaque crise, à chaque événement pour se reconstruire, celle qui nous permet d’avancer, d’avoir
l’illusion de mieux comprendre.
La
pathologie ne survient-elle pas lorsque l’être-humain n’est plus capable de
construire et déconstruire ses fictions et d’en prendre conscience parce qu’il
se cramponne à ce qu’il estime la vérité ultime : les uns l’égo,
l’absurdité de la vie, les autres, la mort, l’argent, la puissance, le néant,
la famille, l’absolu, l’amour… ? La
pathologie n’est-elle ce pathos tragique qui nous dépasse, qui nous envahit et
nous obture l’accès à l’Ouvert, cet Ouvert si intiment approché par Rilke
: "le nulle part sans
négation : le pur, l'insurveillé, qu'on respire, qu'on sait infiniment et
qu'on ne désire pas" [18] :
« L’ouvert n’est pas
signifiable, nous rappelle Maldiney, il est signifiance. L’Ouvert est le où
absolu en deçà de l’être et du sens. Il est l’apertural qui appelle à être. »[19]
Entre la cérémonie du thé et
mes rencontres avec le Pr. Maldiney,
j'éprouve depuis près de vingt ans la puissance du Vide, du Rien et ses dérives
dans le nihilisme, je ressens la présence de l'Ouvert. C'est cette présence qui
donne sens à ma pratique d'hypnothérapeute parce que cette présence résonne bien souvent
avec celle en déficience de mes patients.
De l'Occident à l'Orient, une
autre quête, celle du vide et non plus celle du plein, celle de s'épurer et non
plus celle de se remplir. Laisser la conscience se modifier jusqu'au
point-source. Sans cesse revisiter les fondements de toute thérapie pour saisir non plus les formes superficielles de
l'être-au-monde mais épouser son fond, espérer une rencontre.
« Au
large de tout Ici, sans ailleurs, toute rencontre est suspendue hors de soi, au
péril de l’espace, dans l’Ouvert »[20]
1: Roger Munier ,
Mélancolie, Paris, le Nyctalope, 1987,
2: Charles
BAUDELAIRE , les fleurs du mal :
Spleen et idéal, un Fantôme , les ténèbres.
3: Michèle
GENNART, La disposition affective chez Heidegger, dans " Le
CONTACT", Textes
colléctés par Jacques schotte aux
éditions De Boeck.1990
4: Jacques
HASSOUN, La cruauté mélancolique , Aubier psychanalyse 1995
5: Jean
BAUDRILLARD, Cool Memories 1980 - 1985 , Galilée 1987
6: Ludwig
BINSWANGER, Mélancolie et Manie, P.U.F., 1960-1987
7: René DIGO , De
l'ennui à la mélancolie, Privat 1979
8: CIORAN, Le
livre des leurres, Arcades-Gallimard, 1992
9: Henry
MALDINEY, L'art, éclair de l'être, éd. Comp'act, 1992
10: Edmund
HUSSERL, la terre ne se meut pas, Ed. Minuit
11: Erwin STRAUS, Du
sens des sens, Millon, 1935-1989
12: Henri Ey, manuel
de psychiatrie, 1978
13: Hubertus
TELLENBACH, Mélancolie, P.U.F. 1979
14: Henri
MALDINEY, Penser l'homme et la folie, Millon, 1991
15: Wolgang
BLANKENBURG, La perte de l'évidence naturelle, P.U.F. 1971-1991
16: Frans VELDMAN, Haptonomie, science de
l'affectivité, chez P.U.F., 1989
17: André LALANDE, Vovabulaire de la
philosophie, P.U.F. 1926 *
1988
18: Edmund HUSSERL, Idées
directrices pour une phénoménologie, TEL Gallimard 1913 * 1950
19: Jan PATOCKA, Qu'est
ce que la phénoménologie ?, Millon,1988
20: Francis PONGE, La fabrique du pré, Les
sentiers de la création, Skira, 1971
[2] : Henri MALDINEY, Ibidem, page 171
[3] : Ibidem, page 178
[4] :TAKEUCHI, cité par Keiji NISHITANI, Religion and Nothingness, Walinston L.King, 1984, page xxxii
[5] :
[6] : Edmund HUSSERL cité par Françoise Dastur
in Husserl et la neutralité de l’Art,
V – P.A., page 25
[7] : Françoise DASTUR, Ibidem, page 25
[8] : HUSSERL,
et KOMITO, IV - P.S.V., page 38-42
[9] : NAGARJUNA & David ROSS KOMITO , IV -
P.S.V., page 38-42
[10] : Edmund HUSSERL, Ia - ID.I, page 300 à 306
[11] : Georges CHARBONNEAU, La
distinction du conscient et de l'inconscient d'un point de vue
phénoméno-logique: la profondeur du réel in IV - A.D.C. 8 page 73
[12] :
Bernard STEVENS, II– B.K. , page 109
[13] : Ibidem, page 11
[14] : Ibidem, page 13
[15] : Ibidem, page 14
[16] : Ibidem, page 16 - 17
[17] : Ibidem, page 12
[18] : Rainer Maria RILKE, Huitième élégie de Duino, 1929, “Immer ist es Welt und niemals Nirgends ohne Nicht : das Reine, Unüberwachte, das man atmet, unendlich weiss und nicht begehrt“ Ed.Points 1972 page 74-75
[19] : Henri MALDINEY, Ouvrir le Rien, l’art nu, Encre Marine, 2000, page 447
[20] : Henri MALDINEY cité par Gisela Pankow in Structure familiale et psychose,
Chapitre VI : La dynamique de l’espace et le temps vécu. Aubier Montaigne.
1977. Page 171. Article repris également
dans Présent à Henri Maldiney, Age
d’homme, 1973, page 185